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Le JJB en France

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Tout d’abord, il faut décrire et comprendre les pratiques sportives des Français, déjà peu de données existent, c’est pour cela que l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) a mis en place en lien avec le ministère des Sports un baromètre nationale des pratiques sportives, il a été réalisé pour la première fois en 2018 en collaboration avec le CRECDOC (Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie), il est reconduit tous les deux ans.

En 2018, 66 % des Français de plus de 15 ans (soit un peu plus de 36 millions) ont eu une pratique sportive. Le champ de l’étude a été élargi en y intégrant les activités physiques et sportives à des fins utilitaires comme les déplacements quotidiens à pied, à vélo et même en trottinette.

 

Intéressons-nous précisément à la pratique du JJB en France, selon le graphique ci-dessous :

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La pratique des arts martiaux ainsi que les sports de combat représentent 4%.

Un chiffre qui regroupe déjà plusieurs disciplines, rapporté à une seule, il devient négligeable alors, selon la CFJJB (CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DE JIU-JITSU BRÉSILIEN) le nombre des licenciés pour la saison 2019-20 s’élevait à 8 487 (majeurs et mineurs), on peut alors supposer que nous représentons moins de 1% des pratiques sportives en France.

 Selon un article de jits magazine intitulé « L’état du JJB en France » par Daniel Marron le 01/30/2017, la situation n’était guère meilleure, son constat a été fait sur une période de 2010 à 2017, il suppute que cela est dû en partie au fait que le JJB et le MMA soit étroitement lié, ce qui n’est pas faux car pour promouvoir le jiu-jitsu brésilien, Rorion Gracie et Art Davie (Homme d'affaires) ont créé en 1993 le célèbre UFC (Ultimate Fighting Championship), ce qui fait qu’à ce jour le Jiu-jitsu brésilien est le sport de combat au sol le plus représenté chez les athlètes modernes de MMA (Mixed Martial Arts).

Le JJB soufre-t-il alors d’une mauvaise image en France à cause du MMA ? pour répondre à cette question, il faut analyser l’arrivée du MMA chez nous, pour faire court la France a été parmi les derniers pays à légaliser la discipline, pour cela, il aura fallu attendre février 2020, pourquoi si tard ?  Car en France, on se veut plus réticents et plus conservateurs à l’égard de ces nouvelles disciplines dites extrêmes, sans oublier les lobbys de certaines fédérations sportives pour éviter la perte d’adhérents et ainsi garder le monopole. Pour l’instant, la Fédération française de boxe a été choisie parmi six autres candidates pour encadrer le MMA jusqu’en décembre, le but étant d’amener cette discipline à son émancipation.   

 

Pour finir la crise sanitaire a sans nul doute un impact direct sur notre discipline et sur le monde du sport en général, malheureusement la situation ne semble pas s’améliorer, si certains pratiquants de JJB sont encore motivés pour revenir sur les tatamis, d’autres sont plus réticents pour des raisons de santé voir par perte de motivation, car si on se base sur les tableaux 1 et 2 ci-dessous :

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Pour conclure, il est important de pointer du doigt le sérieux des pratiquants de notre discipline, en effet, il n’y a pas meilleur ambassadeur pour le JJB que le pratiquant lui-même !  Certains comme Samuel Monin, Samir Bensaid, Vincent Nguyen et d'autres encore, n’hésitent pas démocratiser ce sport sur les réseaux sociaux, avec des techniques, des vlogs, des lives. 

Alors soyez assidus, rigoureux, disciplinés et surtout COMBATE !!

Ossss !!!

 

 

Sources :

Baromètre national des pratiques sportives 2018, INJEP NOTES & RAPPORTS RAPPORT D’ÉTUDE

Le MMA en France, c’est officiel, le parisien

MMA : les Français par-delà la frontière, le parisien

L’état du JJB en France, jits magazine

Informations récoltées auprès de la CFJJB                                                        17/10/2020

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On remarque que le taux de pratique des hommes est supérieur à celui des femmes et que l’on pratique plus souvent les arts martiaux et sports de combat qu’à partir de 40 ans.

 

L’étude de l’INJEP nous démontre également que le goût pour la compétition ou l’envie de performer ne sont que rarement cités comme principaux ressorts de la pratique sportive.

Seulement 9 % des sportifs évoquent ces facteurs comme l’une de leurs deux principales motivations.

En revanche, la « santé » (46 %), la « détente » (36 %), le « plaisir/amusement » (33 %) ou encore

« L’amélioration de l’apparence physique » (30 %) sont cités par au moins trois répondants sur dix voire le graphique ci-dessous :

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